19 janvier 2004

L'Institute of Science in Society vient de publier les résultats d'une étude menée aux Etats-Unis depuis 1981 par le Rodale Institute de Pennsylvanie. Depuis 23 ans, cet institut compare les résultats de trois types de parcelles : rotation biologique courte, rotation biologique longue, rotation conventionnelle (agriculture classique). Selon l'étude, les modes de culture biologique sont plus performants que les conventionnels face aux périodes de sécheresse ou d'inondation. Durant les 23 années d'étude, les 5 ans de sécheresse rencontrées ont mis en avant des rendements supérieurs en agriculture biologique. A ce titre, l'année 1999 est sans appel ; dans l'Etat de Pennsylvanie, malgré la succession d'une sécheresse estivale et de pluies torrentielles en septembre, les rendements ont été supérieurs dans toutes les parcelles biologiques sauf une En outre, les fortes pluies ont démontré la capacité supérieure d'absorption en eau et de résistance à l'érosion de ces sols. Ces bons résultats sont principalement dûs à un sol mieux travaillé et moins compact, de sorte que les racines peuvent pénétrer plus profondément le sol, à la recherche d'eau. Cette perméabilité des sols permet également un meilleur transfert des eaux vers les nappes souterraines, avec un minimum de 16% supérieur aux sols travaillés en conventionnel. A une période où les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient, l'agriculture biologique apparaît bel et bien comme une agriculture performante, offrant une plus grande sécurité pour le producteur.

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