Qu'avons nous fait en 2018 ?

Nous avons fait une conférence dans un lycée agricole (Le Paraclet), une participation à un salon bio pour tenir un stand, une conférence à l'invitation d'Euraktiv, un débat sur le transhumanisme dans un centre culturel à Montparnasse, une intervention dans un colloque de Sciences Citoyennes.

L'activité essentielle a consisté à suivre, comme depuis 2015, le recours devant le Conseil d'Etat, puis devant la Cour de Justice de l'Union européenne (analyse duqui a donné lieu à l'arrêt historique du 25 juillet 2018. Ce travail de suivi a vraiment été chronophage, en collaboration, voire en soutien, avec d'autres associations.

Nous avons cosigné avec la Confédération paysanne une lettre ouverte à M. E. Macron sur les droits des paysans discutés aux Nations-Unies et une lettre à BASF pour lui demander si' il ne vendait pas des OGM en toute illégalité en vendant des colzas obtenus par culture de microspore. Le jugement du Tribunal de Dijon a relaxé les faucheurs d'un essai de ce colza (VrTH) tolérant à un Herbicide (victoire de 2019).

Nous avons eu trois rendez-vous dans des administrations ou dans le bureau d'élus.

Nous avons co-rédigé un article pour la revue L'Ecologiste sur cet arrêt du 25 juillet 2018.

Par ailleurs, quelques jours avant l'arrêt du 25 juillet 2018, la presse belge a révélé qu'un essai de maïs modifié par CRISPR-Cas9 avait été autorisé dans le laboratoire belge VIB. Il résulte de l'arrêt que la technique CRISPR est nouvelle et donc ses produits sont assujettis à la directive 2001/18. Cet essai aurait donc dû être décrit, déclaré et suivi comme un essai d'OGM régulé. Nous avons pu obtenir la preuve que le laboratoire avait décrit les modifications faites (par CRISPR), mais notamment une qui n'était pas évidente qui consistait à avoir fait une double transgenèse. Nous soutenons que cette plante était donc bien un OGM, régulé au moins au titre de ce qu'il était un OGM transgénique. L'organisme de régulation a soutenu que si le transgène n'est pas présent dans la plante, elle n'aurait pas à être régulé. On peut en déduire que cette autorité ne sait pas lire une directive (peut-être savent-ils lire le journal de Mickey ?).

Par ailleurs, nous avons tenté d'organiser un manifestation festive pour fêter notre victoire historique. Mais la Mairie de Paris et la Préfecture de Paris ont affirmé que nous ferions forcément (vu l'intitulé de l'association) une manifestation revendicative (alors que nous avions en plus dit que ce serait festif pour fêter notre victoire). Du coup, notre assurance (MAIF) nous a dit qu'ils n'assuraient pas les manifestations revendicatives. Ah, il est beau le "assureur militant" !! Bref, la Préfecture ne croit pas qu'on puisse être festifs.

Fait à Paris le 14 juin 2019

« Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ? »
Verlaine

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