Risques alimentaires des OGM (suite et pas fin ...)

L'Académie nationale des sciences avait déclaré que « Les Organismes Génétiquement Modifiés ne présentent aucun risque pour la santé » [1].

L'association OGM dangers soutient, depuis sa fondation, que l'insertion (aléatoire et non chirurgicale) d'un gène et, après, sa production d'une protéine, modifie non seulement les protéines présentes dans chaque cellule, mais aussi la synthèse des autres protéines. C'est ce que les scientifiques appellent les effets pléiotropiques.

On peut en voir des exemples chez les végétaux [2], comme chez les humains [3].

Un article récent [4] a montré que 43 protéines étaient synthétisées en quantité plus faible ou plus importante de façon significative dans le maïs MON 810, comparé à la lignée parentale. Parmi ces protéines, une protéine est connue pour être allergénique et n'est absolument pas présente dans la lignée parentale [5].

L'association ne fonde pas son opposition aux OGM sur les seuls risques alimentaires qui dépendent de chaque OGM et pourraient inciter à demander un encadrement, des analyses, .. des OGM. Nous demandons l'éradiction des OGM dans l'agriculture et l'alimentation animale et humaine.

Ces études récentes ne font que montrer la malhonnêteté de l'Académie des Sciences et de Médecine quand elle affirme l'absence de risque pour la santé.

D'ailleurs, il est maintenant de notoriété publique qu'un OGM peut tuer alors même qu'il n'est pas mangé. Le meilleur exemple est celui du coton OGM en Inde où des petits paysans ruinés par la variabilité des cotons OGM se suicident pour échapper à la honte.

Fait à Paris le 18 décembre 2008

Références

[1] Académie des sciences, 12 décembre 2002 repris dans 20 minutes du 12 décembre 2002.
[2] News Scientist 8 mai 1999
[3] Marina Cavazzana-Calvo et al. Gene Therapy of Human Severe Combined Immunodeficiency (SCID)-X1 Disease, Science 28 April 2000 Vol. 288. no. 5466, pp. 669 – 672 http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/288/5466/669 Cet article montre que des enfants traités par thérapie génique ont développé des leucémies par « mutagénèse insertionelle ». Ils ont donc subi une chimiothérapie.
[4] Zolla L, Rinalducci S, Antonioli P, Righetti PG. Proteomics as a complementary tool for identifying unintended side effects occurring in transgenic maize seeds as a result of genetic modification. J. Proteome Res 2008, 7, 1850-61.
[5] Pasini G, Simonato B, Curioni A, Vincenzi S, Cristaudo Q, Santucci B, Peruffo AD, Giannattasio M. IgE-mediated allergy to corn: a 50 kDa protein, belonging to the reduced soluble proteins, is a major allergen. Allergy 2002, 37, 98-106.

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