Mme Diana Banati et l'indépendance des Experts ...
Mme Diana Banati a été élue président du Conseil d'Administration de l'AESA (Agence Européenne de Sécurité des Aliments) en juillet 2008. Sa fonction dans cete administration est plus spécialement de diriger les études sur les OGM.
En septembre 2010, Joseph Bové, député européen a révélé que Mme Diana Banati avait omis de signaler le fait qu'elle est membre du comité directeur de lInternational Life Science Institute (ILSI) Europe, une organisation regroupant la plupart des groupes agrochimiques actifs dans les organismes génétiquement modifiés (OGM) [1]. Un lobby quoi !
Pourtant, Mme Diana Banati vient d'être réélue. Pour cela elle a démissionné de ses fonctions dans le lobby. « Diana Banati a démissionné de toutes les activités, qui pouvaient représenter un possible conflit dintérêt avec ses fonctions à lAESA», ont assuré tout récemment les dirigeants de lAESA. Mais son mensonge ne donne pas confiance !
On rappellera utilement notre dénonciation de M. Mac Sweeney qui avait acheté sa thèse, mais dirigeait le service scentifique du Joint Research Center (centre de recherche spécifique à la Commission européenne).
L'association ne croit pas aux experts, surtout quand ils mentent. De totue façon, elle veut que ce soient les citoyens qui puissent déterminer leur alimentation, leur vie et pas des Experts. C'est là une des enjeux politiques des OGM.
Fait à Paris le 4 novembre 2010
Références:
[1] L'International
Life Science Institute (Institut international vie et science) est une organisation
basée à Washington qui regroupe aujourd'hui plus de 400 entreprises
parmi lesquelles Monsanto, DuPont, Cargill, Nestlé, Kraft Food
Elle se revendique comme une « organisation internationale sans but lucratif
» dont la mission est « d'améliorer la santé publique
et le bien-être en engageant des scientifiques universitaires, gouvernementaux
ou de lindustrie dans des discussions neutres pour faire avancer la compréhension
scientifique dans les domaines liés à la nutrition, la sécurité
alimentaire, lévaluation des risques, et de l'environnement »