Biotechnologies
Luc Guyau (Président de la
Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles
FNSEA)
« Les agriculteurs ont droit à la modernité ». M. Guyau parlait, en
l'occurrence des farines animales ... Libération, Juin 1996
Monsanto :
« Le progrès et l'innovation sont nécessaires à l'agriculture
française pour en assurer la pérennité et la compétitivité [...] . Il
est temps d'adopter une attitude responsable, basée sur la science,
pour une utilisation raisonnée des plantes et des produits
alimentaires issus des biotechnologies et au nom d'une légitime
aspiration au progrès. » Monsanto dépèche citée par Agrisalon
le 17 août 2004.
OCDE :
« S'il est urgent de réduire les émissions de gaz à effet de serre,
cela ne doit pas se faire au détriment de l'économie »
« L'opinion publique est un puissant levier qu'il importe de maîtriser
»
« La biotechnologie industrielle est un domaine rigoureusement
maîtrisé, soutenu par des organismes publics responsables »
L'Observateur (revue de l'OCDE) n° 216 mars 1999
OCDE :
« Tout risque posé par les organismes à ADN recombiné devrait être de
même nature que ceux présentés par les organismes classiques. (..) la
prévisibilité [des techniques de l'ADN] sera souvent plus grande que
celle des méthodes classiques de modification des organismes [on
notera l'expression de modification de l'organisme alors qu'il s'agit
en fait d'une orientation des mutations (aléatoires) naturelles] ; il
n'y a aucune justification scientifique à l'adoption d'une législation
visant spécifiquement les organismes à ADN recombiné »
OCDE Considérations relatives à l'ADN recombiné, Paris 1986
George Poste, directeur
scientifique du groupe pharmaceutique SmithKline Beecham:
M. Poste parle de « l'angoisse et de la stupidité du public face à des
évolutions technologiques que nous tenons désormais comme acquises -
ou plutôt non : que nous considérons et exigeons comme des droits
inaliénables -, trouvent leur source commune dans l'ignorance du
public en matière scientifique et dans la menace ressentie par les
pouvoirs économiques et politiques établis. Lorsque, comme ce sera
toujours le cas, subsistent des incertitudes, on devrait tenir compte
des ambiguïtés et prendre des mesures afin de réduire lesdites
incertitudes par des expérimentations intelligentes, et non pas céder
à la tyrannie irrationnelle de la populace. » Financial Times,
janvier 2000
Francis Bacon, philosophe des sciences, ayant fortement influencé la conception des sciences ultérieure.
« La nature est une femme publique. Nous devons la mater, pénétrer ses secrets et l'enchaîner selon nos désirs » cité par Serge Latouche La Mégamachine, La Découverte/MAUSS, 1995, p. 137.
« Nam et ipsa scientia potestas est », que l'on peut traduire par « En effet le savoir lui-même est pouvoir », plus connu sous sa forme moderne et donc transformée : « Savoir, c'est pouvoir » Meditationes Sacræ, De Hæresibus, 1597.
Sergio Canavero chirurgien à Turin,
« Suis -je un pionnier ? En tout cas je suis quelqu’un qui veut
refaçonner l’avenir, car les humains sont une expérience ratée, des
créatures ratées [...]
Je suis un technicien. Je propose quelque chose. Vous en discutez et
vous décidez si c’est bien ou mal. »
Cité dans Pierre Barthélémy. Le Monde, 23 décembre 2018
Arthur Caplan, bioéthicien de l'Université de Pennsylvanie (Penn State)
« Fabriquer des enfants sexuellement deviendra rare [...] De nombreux parents sauteront sur la chance de faire [make] leur enfant plus intelligent, plus adapté et plus agréable à voir. Les considérations éthiques seront dépassées par la prise de conscience de ce que la technologie fait pour de meilleurs enfants. Dans une société de marché exaltant la compétition, les gens voudront donner à leurs enfant un avantage. Ils seront petit à petit habitués à penser qu'un avantage génétique n'est pas si différent d'un avantage d'environnement »
Source : http://abcnews.go.com/ABC2000/abc2000living/babies2000.html
Texte anglais : «[M]aking babies sexually will be rare, .../... [M]any parents will leap at the chance to make their children smarter, fitter and prettier. Ethical concerns will be overtaken by the realization that technology simply makes for better children .../... In a competitive market society, people are going to want to give their kids an edge. They'll slowly get used to the idea that a genetic edge is not greatly different from an environmental edge.»
Texte français : « Moralement, ces volontaires devraient être libres
de toute contrainte et leur consentement devrait être revalidé par des
comités d'éthique de la recherche. [... libre de toute contrainte va
être dur à définir !] Pourtant, malgré le danger, nous pensons qu'il
est éthique de demander dès maintenant des volontaires qui seraient
informés des risques connus et inconnus [... comment dire les risques
inconnus ?]
Il est normalement odieux de provoquer délibérément une maladie chez
l'homme, mais demander à des volontaires de prendre des risques sans
pression ni coercition n'est pas de l'exploitation mais un acte
d'altruisme. ».
Source : Vaccine Volume 38, Issue 24, 19 May 2020, Pages 3987-3988
Texte anglais : « Morally those volunteering would need to be free from coercion of any sort and their consent revalidated by research ethic committees. [...] Still, despite the danger we believe it is ethical to ask now for volunteers who would be informed about the known and unknown risks.[...] Deliberately causing disease in humans is normally abhorrent, but asking volunteers to take risks without pressure or coercion is not exploitation but benefitting from altruism. »
Jean-Pierre Changeux,
neurobiologiste, longtemps président du Comité National Consultatif
d'Ethique.
« La prise en compte des progrès de la science dans l'activité
normative apportera nécessairement un fort contingent d'universalité à
la réflexion éthique [...] C'est à cela qu'oeuvre le CCNE » Point
de vue d'un neurobiologiste sur les fondements de l'éthique.
Pourquoi la science ? sous la direction de M. Meulders, M.
Cromelinck et B. Feltz. Champ Vallon, Collection Millieux 1997
André Choulika (PDG de Cellectis) :
Avec « l'édition du génome [...] l'homme va pouvoir réécrire
complètement la vie et s'affranchir de son destin. [...] Dans 50 ou
100 ans, on pourra peut-être prendre un homme et corriger toutes les
mutations de son ADN, en faire un surhomme. L'homme va s'affranchir
une nouvelle fois de son destin, plus rien ne sera écrit à l'avance.
Il va agir sur le vivant de façon extrêmement rationnelle et précise,
et se forger son futur avec, comme matière première, le passé.
Pourquoi ne pas [...] Créer des bébés aux yeux bleus si on considère
que ces derniers assurent une vie plus facile ? Rendre les personnes
plus intelligentes ? Si on continue à faire de la thérapie
ultra-sophistiquée, telle qu'elle se pratique aujourd'hui, et qu'en
même temps on refuse à la fois l'eugénisme et la modification de
l'embryon, nous courons le risque d'une dégénérescence totale de notre
lignée germinale. [...] Cela fait trente ans que des milliards
d'animaux et d'humains mangent des OGM sans aucun effet secondaire,
aucun. [...] Le système des brevets est de moins en moins adapté, en
particulier dans le domaine des sciences de la vie. Des centaines de
brevets s'appliquent déjà sur un seul produit. Face à cette complexité
croissante, le système va s'écrouler de lui-même s'il n'est pas revu.»
Entretien de André Choulika, PDG de Cellectis et auteur de Réécrire
la vie. La fin du destin génétique (Hugo Document, 2016) avec
Damien Dubuc https://usbeketrica.com/article/en-modifiant-ses-genes-l-homme-se-libere-de-son-destin
George Church, Codéveloppeur de la technique CRISPR/Cas9
« La génomique synthétique a le potentiel de revoir le cours de
l'évolution génomique naturelle, à la différence que l’évolution de la
génomique synthétique se fera grâce à notre propre réflexion et à un
contrôle conscient au lieu d'être dirigé par les processus aveugles et
opportunistes de la sélection naturelle.»
Church, G., Regis, E. (2012) Regenesis, how
synthetic biology will reinvent nature and ourselves. Basis
Books, New York. p. 13.
Bill Clinton, Président des EUA
« Dans un futur proche, quand un bébé arrivera, la fiche génétique
complète de cet enfant sera imprimée sur une carte et vous, les
parents, aurez la possibilité de prendre toute décision à propos de
votre enfant sur la base de cette information »
cité par Phil Bereano 90.3 FM-Radio le 19 janvier 1998
Texte anglais : « In the not too distant future when a newborn baby
arrives, the whole genetic makeup of that child will be printed on a
card and you, the parents will be able to make all kinds of decisions
about your child on the basis of that information »
Daniel Cohen, généticien, cofondateur du
généthon et du CEPH. Actuellement directeur général de GENSET,
« à bas la dictature de la sélection naturelle, vive la maîtrise
humaine du vivant ! Car à quoi bon se voiler la face ? Il est évident
que l'homme, dans un avenir plus ou moins proche, aura le pouvoir de
modifier son patrimoine génétique. Et l'appréhension que suscite
l'évocation d'une telle échéance ne semble guère justifiée. […] Je
suis persuadé que l'homme futur, celui qui maîtrisera parfaitement les
lois de la génétique, pourra être l'artisan de sa propre évolution
biologique, et non celui de sa dégénérescence. »
Les gènes de l'espoir, Laffont 1993
« La biologie moléculaire, ça n'est au bout du compte que des
problèmes de plomberie / découper, souder, coller, ligaturer des gènes
»
Les gènes de l'espoir, Laffont 1993
« Les hommes ont pratiqué la modification volontaire des espèces
végétales depuis des temps immémoriaux »
Les gènes de l'espoir, Laffont 1993
Harry Collins, Vice président pour les
transfert technologiques de l'entreprise Delta & Pine Lands qui a,
depuis, fusionné avec Monsanto.
« La pratique séculaire de sauvegarde des semences désavantage
terriblement les agriculteurs du tiers-monde, qui se trouvent ainsi
condamnés malgré eux aux variétés obsolètes pour n'avoir pas fait
l'effort de cultiver de nouvelles variétés plus rentables.» Source :
article non publié, mais distribué par l'auteur lors d'une rencontre
de la FAO à Rome le 12 juin 1998.
« The centuries old practice of farmer-saved seed is really a gross
disadvantage to Third World farmers who inadvertently become locked
into obsolete varieties because of their taking the ‘easy road’ and
not planting newer, more productive varieties.»
Francis Crick, co-découvreur avec J. Watson de la structure de l'ADN. Prix Nobel 1962
« Aucun enfant nouveau-né ne devrait être reconnu humain avant d'avoir passé un certain nombre de tests portant sur sa dotation génétique […]. S'il ne réussit pas ces tests, il perd son droit à la vie »
La Recherche mai 1984. La citation date de janvier 1978 et est
citée dans Pacific News Service :
« no newborn infant should be declared human until it has passed
certain tests regarding its genetic endowment and that if it fails
these tests, it forfeits the right to live.»
« Un groupe de personnes devrait décider que certains aient plus
d'enfants, et d'autres moins ... Il faut décider de qui va naître »
Francis Crick The origin of the Genetic Code 1968.
Oliver Curry Théoricien de l'évolution à
la London School of Economics.
« Alors que la Science et la Technologie ont la possibilité de créer
un habitat idéal pour l'humanité dans le prochain millénaire, il est
possible qu'il y ait un héritage génétique monumental sur les
millénaires suivants à cause de ce qu'elle se reposera trop sur la
technologie, réduisant notre capacité naturelle à résister aux
maladies, ou notre capacité à interagir les uns avec les autres. »
Selon lui, la course humaine connaitrait son apogée vers les années
3.000, avant un déclin dû à la dépendance en la technologie. Les
descendants de la classe génétique supérieure seraient grands, minces,
en bonne santé, attirants, intelligents et créatifs et très éloignés
des humains sous-classe qui auraient évolué vers l'état de crétins,
laids, petites créatures à l'allure de lutins.[...] Les différences
raciales seront effacées par les croisements entre races, produisant
une race uniforme de gens à la peau couleur café. Cependant, avertit
le Dr Curry, dans 10.000 ans, les humains pourrait avoir payé un prix
génétique pour le fait qu'ils se reposent sur la technique
[technologie].
Source et
extraits :
« While science and technology have the potential to create an ideal
habitat for humanity over the next millennium, there is a possibility
of a monumental genetic hangover over the subsequent millennia due to
an over-reliance on technology reducing our natural capacity to resist
disease, or our evolved ability to get along with each other » (dixit
Curry)
The descendants of the genetic upper class would be tall, slim,
healthy, attractive, intelligent, and creative and a far cry from the
"underclass" humans who would have evolved into dim-witted, ugly,
squat goblin-like creatures. [...] Racial differences will be ironed
out by interbreeding, producing a uniform race of coffee-coloured
people.
However, Dr Curry warns, in 10,000 years time humans may have paid a
genetic price for relying on technology.
Spoiled by gadgets designed to meet their every need, they could come
to resemble domesticated animals.
« On reste trop accroché à la procréation dite artisanale, lorsque la
mère, ainsi que le père, assurent tous les rôles. Or il ne coûte pas
qu'ils soient distingués : la techno-science les a démantelés et sait
les "régler" séparément [...] Le vouloir seul devrait compter, relayé
par la procréatique qui le sert. [...] La grossesse, en effet, tisse
des liens difficiles à déchirer entre la mère et le foetus : mais il
n'en faut pas moins briser le concept de maternité ».
La maîtrise du vivant François Dagognet, Hachette 1988, réédité
en 1998
On rapprochera ces propos de ceux de E. Badinter qui lutte contre ce
même principe de maternité et du livre Le meilleur des mondes
de Aldous Huxley qui fait dire ces même choses (vues comme des bétises
par lui, bien sûr).
Peter Daszak Président de Ecohealth Alliance.
«Tant qu'une crise de maladie infectieuse n'est pas bien réelle,
présente et à un seuil d'urgence, elle est souvent largement ignorée.
Pour maintenir la base de financement au-delà de la crise, [..] nous
devons faire mieux comprendre au public la nécessité des MCM [Contre
Mesures Médicales] tels qu'un vaccin contre la grippe ou le
coronavirus. Les médias sont un facteur clé, et l'économie suit le
battage médiatique. Nous devons utiliser ce battage à notre avantage
pour aborder les vrais problèmes. Les investisseurs réagiront s'ils
voient des bénéfices à la fin du processus. »
Version anglaise : "To sustain the funding base beyond the crisis, we
need to increase public understanding of the need for MCMs [medical
countermeasures] such as a pan-influenza or pan-coronavirus vaccine. A
key driver is the media, and the economics follow the hype. We need to
use that hype to our advantage to get to the real issues. Investors
will respond if they see profit at the end of process."
Rapid
Medical Countermeasure Response to Infectious Diseases: Enabling
Sustainable Capabilities Through Ongoing Public- and Private-Sector
Partnerships: Workshop Summary.Partie 6.
Jennifer Doudna Pionnière de la technique CRISPR/Cas9
« L’époque où la vie était uniquement façonnée par les pesantes
forces de l’évolution est désormais révolue. Nous nous tenons au seuil
d’une nouvelle ère, dans laquelle nous contrôlons la composition
génétique de toutes les formes de vie et leurs multiples conséquences
vitales. Aujourd’hui déjà, nous remplaçons le système sourd, muet et
aveugle qui a formé le patrimoine génétique de notre planète au cours
des temps par un système d’évolution consciemment et intelligemment
dirigé par l’homme. »
A Crack in Creation (2019) pp. 251/252
« La communauté scientifique s’érige contre la décision de la Cour
européenne de justice qui a assimilé les plantes modifiées par
CRISPR à des OGM. [En 2015, plusieurs ONG ont estimé que les
organismes obtenus par mutagenèse «modifient le matériel génétique
d’un organisme d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement».
Voir encadré.] Il s’agit d’une approche restrictive. Les écologistes
doivent s’adapter aux nouvelles technologies et à un monde qui change
très rapidement .../... D’autres pays sont plus ouverts et en
tireront profit sur le plan économique. .../... Il est important de
comprendre que les technologies, en tout cas pour CRISPR, donnent des
plantes qui ne sont pas génétiquement modifiées de la même façon
que les OGM. .../... Mais, concernant les plantes, nous oublions qu’il
s’agit d’organismes qui se modifient génétiquement naturellement à
chaque minute. .../... Chaque organisme est, par définition,
modifié.»
Le Point 15 octobre 2020, n° 2512
Robert Edwards Pionnier des enfants éprouvette et expert en diagnostic préimplantatoire en Angleterre
« Bientôt, il sera un péché des parents d'avoir un enfant qui portera le lourd fardeau d'un désordre génétique. Nous entrons dans un monde où nous devons considérer la qualité de nos enfants »
Propos lors d'une conférence le 15 septembre 1999 organisée par le Galton Institute ex-Eugenics Society (société d'eugénisme !). THE GUARDIAN mercredi 22 septembre 1999 Jay Griffiths
« Il faut améliorer génétiquement l'espèce humaine, rendre l'ADN humain parfait, afin que les gens soient moins atteints de maladies, plus intelligents et vivent plus longtemps » Cité dans Va-t-on modifier l'espèce humaine ? Le Nouvel Observateur, Documents n° 10 p. 80 (ces propos datent de 1990).
« Aucune raison scientifique ne justifie à notre avis une
interdiction totale du clonage humain ; certaines objections ne se
fondent sur aucune base rationnelle.»
Robert G. Edwards, Professeur émérite à l'Université de Cambridge (RU)
et "père" du premier enfant éprouvette au monde (Louise Brown). Revue
de la CFDT 14 novembre 1998.
Henry T. Greely directeur du Center
for Law and Biosciences de l’Université de Stanford
« Ma prédiction la plus forte est que dans l’avenir, les gens auront
toujours des rapports sexuels – mais plus rarement dans le but de
faire des bébés » « Dans 20 à 40 ans, la plupart des gens dans le
monde qui auront une bonne couverture médicale choisiront de concevoir
en laboratoire. » « Comme la plupart des sujets, il y aura d’abord une
certaine quantité de réactions viscérales négatives »
Article sur le site de la BBC du 2 juillet 2019.
HT Greely est aussi auteur du livre The End of Sex and the Future
of Human Reproduction. Citation trouvable sur le site des
transhumanistes.
En anglais : “My strongest prediction is in the future people will
still have sex – but not as often for the purpose of making
babies,”, “In 20 to 40 years, most people all over the world with good
health coverage will choose to conceive in a lab.”, “Like most things,
there will be a fair amount of visceral negative reaction initially,
but as time goes on and kids [born via PGD] prove not to have two
heads and a tail,” the public will come not only to tolerate but to
prefer reproducing non-sexually.
Roger Gosden, ancien étudiant de Robert
Edwards
« L'arrivée de l'ectogenèse [faire porter des enfants dans des
machines !] annoncerait probablement une foule de nouvelles
opportunités pour notre espèce - sociales aussi bien que biologiques »
Designing babies
version anglaise : « The arrival of exogenesis would probably herald a host of new opportunities for our species — social as well as biological »
George McGovern Officiel américain acteur du programme PLO480 et Food for Peace qui visait à concilier le fait de trouver des débouchés aux surproductions américaines, créer de nouveaux clients à terme et aussi aider les pays du Sud (pour éviter la contamination communiste). Ce programme prévoyait:
« Most agreements also require the recipient country to buy specified
quantities on a commercial basis from the world market, in many cases
from the United States.»
Soit en français « La plupart des accords [entre les EUA et des pays]
requièrent que le pays achète des quantités spécifiées sur une base
commerciale du marché mondial, dans de nombreux cas des Etats Unis
[d'Amérique du Nord]»
Et il a expliqué ce programme :
« Food for Peace has greatly contributed to our national
interests in developing new opportunities for commercial markets. A
substantial part of sales in national currencies has been used for
publicity and promotion of American farm products.... Thanks to Food
for Peace we have introduced our commodities into countries
which will one day become our customers on a normal commercial basis»
Soit en français : « Food for Peace a grandement contribué à
nos intérêts nationaux dans le développement de nouvelles
opportunités pour des marchés commerciaux. Une part
substantielle des ventes dans les monnaies nationales était utilisé
pour la publicité et la promotion des produits des fermes
américaines... Grâce à Food for Peace, nous avons introduit
nos produits de base dans des pays qui deviendront, un jour ou
l'autre, nos clients sur une base commerciale normale »
Jacob Hanna chercheur du Weizmann
Institute of Science in Rehovot (Israel)
« L'embryon est la meilleure machine à fabriquer des organes et la
meilleure bio-imprimante 3D - nous avons essayé d'imiter ce qu'il
fait, » (source et article scientifique). Il a réussi à faire
pousser des embryons naturels de souris à l'extérieur d'une souris
femelle pendant plusieurs jours car il travaille aussi sur des utérus artificiels.
« The embryo is the best organ-making machine and the best 3D
bioprinter — we tried to emulate what it does, ». « reboot the immune
system ». Sa compagnie ajoute : « renewing humanity—making all of us
young and healthy. » et J. Hanna travaille à des utérus artificiels
... pour les souris.
Julian Huxley Ancien biologiste, cousin
de Aldous Huxley (auteur de Le meilleur des mondes), et
corédacteur de la déclaration des droits de l'homme
« Une fois pleinement saisies les conséquences qu'impliquent la
biologie évolutionnelle, l'eugénique deviendra inévitablement une
partie intégrante de la religion de l'avenir, ou du complexe de
sentiments, quel qu'il soit, qui pourra, dans l'avenir, prendre la
place de la religion organisée. »
L'homme cet être unique, p. 47
« L'inégalité biologique est évidemment le fondement de l'affirmation
de tout l'eugénisme. [...] L'inégalité de simple différence est
désirable, et la préservation de la variété humaine devrait être l'un
des deux buts principaux de l'eugénisme. Mais l'inégalité de niveau ou
de degré est indésirable, et le deuxième but essentiel de l'eugénisme
devrait être l'élévation du niveau moyen de toutes les qualités
désirables. »
L'UNESCO, ses buts et sa philosophie,
1946.
« A la lumière de la biologie de l'évolution, l'homme peut désormais
se concevoir comme le seul agent menant à davantage d'avancées sur
cette planète, et l'un des rares instruments du progrès dans tout
l'univers. Il se retrouve dans la position inattendue de gérant du
processus cosmique d'évolution. Il ne doit plus se sentir séparé du
reste de la nature [...] Il ne doit plus se percevoir comme étant sans
importance par rapport au cosmos. »
J. S. Huxley, Evolution in Action, p. 140-150, tr. fr. R. G.
Delisle, 2009.
« A l'horizon du développement progressif mental chez l'homme se
trouve la promesse d'une humanité contrôlant consciemment sa propre
destinée et celle des autres formes de vie sur cette planète. »
H. G. Wells, J. S. Huxley, C. P. Wells, The Science of Life,
p. 1473, tr. fr. Delisle, 2009.
Richard Lynn directeur du Ulster Institute
for Social Research.
Pour lui, la sélection naturelle a cessé car « les moins adaptés et le
moins intelligents », avec « moins de principes moraux » ont des taux
de fertilité supérieurs aux mieux adaptés et plus intelligents.
« Les noirs ont un QI plus bas que ceux des blancs. Une partie des
raisons est génétique ».
« Les noirs ont des taux de testostérone plus élevés, ce qui rend les
hommes (males) plus agressifs et contribue à leur fort taux de
criminalité »
source : THE GUARDIAN mercredi 22 Septembre 1999 Jay Griffiths
Ces propos ont été tenus lors de la conférence du 15 septembre 1999 organisée par le Galton Institute ex-Eugenics Society. Le Professeur Lynn a reçu une bourse de la Fondation Pioneer (la même entreprise, basée essentiellement dans le sud des EUA, fait des OGM) pour participer à ce colloque.
Hermann Joseph Muller Prix Nobel de médecine
« Il y a une obigation sociale et morale faite à l'homme d'aujourd'hui d'intervenir sur lui-même pour se promouvoir généralement au niveau intellectuel le plus élevé » 1910 Source à retrouver (cité par M. Vacquin Main basse sur les vivants p. 175
Hervé Raoul Directeur du laboratoire P4 (pour les recehrches sur des virus potentielement mortels à Lyon)
« La virologie draîne toujours derrière elle la peur des guerres
bactériologiques. Mais la collaboration scientifique est justement un
bon moyen d’écarter l’utilisation d’un laboratoire ou d’une recherche
à d’autres fins »
Le Monde 26, 27 avril 2020 p. 16
En quoi collaborer avec une personne à un travail prémunit contre le
fait que ce travail aille dans une direction néfaste ? Probablement M.
Raoul estime que sa qualité morale l'aurait garanti. Entretemps les
chinois ont cessé tout relation avec les français pour la construction
de ce laboratoire P4. La collaboration s'arrête donc à la porte des
bonnes volontés.
« Devant cet envahissement, ce pullullement de mauvais gènes,
comment ne songerait-on pas à garantir, à assainir le matériel
héréditaire de l'espèce, et se défendrait-on d'imaginer tout ce que
gagnerait l'humanité à un contrôle légal de la procréation, exercé par
un conseil d'experts ? »
L. Cuénot et J. Rostand, Introduction à la génétique, centre
de documentation universitaire (Paris, Tournier et Constant, 1936)
« Je pense qu'il n'est aucune vie, si dégradée, si détériorée,
si abaissée, si appauvrie soit-elle, qui ne mérite le respect et ne
vaille qu'on la défende avec zèle. J'ai la faiblesse de penser que
c'est l'honneur d'une société que d'assumer, que de vouloir ce luxe
pesant que représente pour elle la charge des incurables, des
inutiles, des incapables; et je mesurerais presque son degré de
civilisation à la quantité de peine et de vigilance qu'elle s'impose
par pur respect de la vie... Quand l'habitude sera prise d'éliminer
les monstres, de moindres tares feraient figure de monstruosités. De
la suppression de l'horrible à celle de l'indésirable, il n'y a qu 'un
pas... Cette société nettoyée, assainie, cette société où la pitié
n'aurait plus d'emploi, cette société sans déchets, sans bavures, où
les normaux et les forts bénéficieraient des ressources qu'absorbent
jusqu'ici les anormaux et les faibles, cette société renouerait avec
Sparte et ravirait les disciples de Nietszche: je ne suis pas sûr
qu'elle mériterait encore d'être appelée une société humaine »
Jean Rostand Le Courrier d'un biologiste (Paris, Gallimard,
1970)
Lee Silver, Professeur de biologie Moléculaire à Princeton
Dans son livre, ce professeur de biologie moléculaire explique les différences entre les GenRich (ceux qui sont assez riches pour "mettre" des gènes chers, donc meilleurs, dans le génome de leurs enfants) et les Naturels (les autres) :
« Les GenRich portent tous des gènes synthétiques (...) Tous les aspects de l'économie, des medias, de l'industrie des loisirs et de la culture, sont contrôlés par la classe des GenRich. Les Naturels, étant peu payés comme employés ou travailleurs, mettent leurs enfants dans les écoles publiques (...) Si l'accumulation des connaissances en génétique et les progrès de l'amélioration en génétique continuent, (...) la classe des GenRich et celle des Naturels deviendront des espèces entièrement séparées avec autant d'intérêt l'une dans l'autre que les humains actuels pour les chimpanzés.»
Source : Re-Making Eden (New York: Avon Books) (1998)
texte anglais : « The GenRich - who account for 10 percent of the American population - all carry synthetic genes [...] that were created in the laboratory ...All aspects of the economy, the media, the entertainment industry, and the knowledge industry are controlled by members of the GenRich class [...] Naturals work as low-paid service providers or as laborers, and their children go to public schools... If the accumulation of genetic knowledge and advances in genetic enhancement technology continue [...] the GenRich class and the Natural class will become...entirely separate species with no ability to cross-breed, and with as much romantic interest in each other as a current humans would have for a chimpanzee.» (pp 4-7).
Et encore une citation du même professeur de biologie moléculaire à Princeton extraite du même livre, mais aux pages 9 à 11 :
« La société américaine adhère au principe que la liberté et la chance individuelles sont les premiers déterminants de ce que peuvent faire les individus [...] En vérité, dans une société qui met en premier la liberté individuelle avant tout, il est difficile de trouver une base légitime pour restreindre la reprogénétique. Elle ne sera pas contrôlée par les gouvernements ou sociétés, ni même les scientifiques qui les ont créées. Il n'y a pas de doute [...] qu'on le veuille ou non, le marché global régnera en maître.»
texte anglais : « Many think that it is inherently unfair for some
people to have access to technologies that can provide advantages
while others, less well-off, are forced to depend on chance alone...
(But) American society adheres to the principle that personal liberty
and personal fortune are the primary determinants of what individuals
are allowed and able to do. Anyone who accepts the right of affluent
parents to provide their children with an expensive private school
education cannot use "unfairness" as a reason for rejecting the use of
reprogenetic technologies. Indeed, in a society that values individual
freedom above all else, it is hard to find any legitimate basis for
restricting the use of reprogenetics... I will argue (that) the use of
reprogenetic technologies is inevitable. It will not be controlled by
governments or societies or even the scientists who create it. There
is no doubt about it...whether we like it or not, the global
marketplace will reign supreme. »
Pour la rédaction de ce livre, Lee Silver a reçu l'aide logistique et
financière du CNRS (français), de Georges Carle (ex-chercheur du
CNRS), Patrick Gaudray (membre du Comité Consultatif National
d'Ethique CCNE de France depuis 2007) et Claude Turc-Carel (Université
de Nice).
Peter Singer, Centre for Human Bioethics, Monash University
« Si l'on compare un enfant sérieusement défectueux avec un animal
non humain, un chien ou un porc par exemple, on trouve souvent que le
non humain a des capacités supérieures à la fois en acte et en
potentiel, pour la rationnalité, la conscience de soi, la
communication et n'importe quoi d'autre qui peut être considéré
moralement significatif de façon plausible ... Nous ne pouvons plus
baser notre éthique sur l'idée que les humains sont une forme spéciale
de la Création, faite à l'image de Dieu»
Sanctity of life or quality of life ? Pediatrics Juillet 1983
129.
En fait, nous sommes d'accord avec lui. Mais c'est le non dit de cet
énoncé qui montre que les animaux se justifieraient par leurs
facultés. Quid alors des personnes handicapées ?
Texte anglais : « If we compare a severely defective human infant with a nonhuman animal, a dog or a pig, for example, we will often find the nonhuman to have superior capacities, both actual and potential, for rationality, self-consciousness, communication and anything else that can plausibly be considered morally significant. Only the fact that the defective infant is a membe pf the species Homo sapiens leads it to be treated differently from the dog or pig. Species membership alone, however, is not morally relevant. Humans who bestow superior values on the lives of all humans beings, slolely because they are members of your own species, are judjing along lines that are strikingly to those used by white racists who bestow superior values on the the lives of other whites, merely because they are members of their own race.... We can no longer base our ethics on the idea that human beings are a special form of creation, made in the image of God ».
« Le fait qu'un être est un être humain,
au sens qu'il est un membre de l'espèce Homo sapiens, n'est
pas pertinent pour condamner le fait de le tuer. Ce sont plutôt ses
caractéristiques comme la rationalité, l'autonomie et la conscience de
soi qui font la différence. Les enfants [au sens latin de infans]
manquent de ces caractéristiques. Par conséquent, les tuer ne peut pas
être considéré comme égal avec le fait de tuer un être humain normal,
ni aucun autre être ayant conscience de lui-même »
P. Singer Practical ethics. 2nd edition, Cambridge, 1993, pp.
175
Texte anglais : « the fact that a being is a human being, in the sense of a member of the species homo sapiens, is not relevant to the wrongness of killing it; it is, rather, characteristics like rationality, autonomy and self-consciousness that make a difference. Defective infants lack these characteristics. Killing them, therefore, cannot be equated with killing normal human beings, or any other self-conscious beings.»
« Par l'application des techniques de la biologie aux embryons et, après, au processus de reproduction, en lui-même, le Sur-Homme [Metaman] prendra contrôle de l'évolution humaine [...] Quand les gens commencent à se restructurer [reshape] grâce aux manipulations génétiques [...] la définition de "humain" commence à dériver. [...] Des pressions de compétition sur le Surhomme [Metaman] assureront la diffusion de tout moyen significatif d'améliorer les capacités humaines. Les populations qui adopteront ces techniques ont de fortes chances de surpasser celles qui ne les adoptent pas. [...] De tels changements ne seront pas sans douleur (...). Mais se demander si ils sont "sages" ou "souhaitables" rate le point essentiel qu'ils ne seront pas une question de choix ; ils seront les produits inévitables de l'avance technologique intrinsèque au Surhomme [Metaman] »
METAMAN: The Merging of Humans and Machines into a Global
Superorganism pp. 168-199
« By applying biological techniques to embryos and then to the
reproductive process itself, Metaman will take control of human
evolution.. Once people begin to reshape themselves through biological
manipulation (...) the definition of "human" begins to drift. Altering
even a small number of the key genes regulating human growth might
change human beings into something quite different ... Competitive
pressures within Metaman will ensure the spread of any useful ways of
significantly enhancing human capabilities. Populations that adopt
such techniques will generally outdistance those that do not (...) if
a process were developed to triple human intelligence (...) these too
would soon become 'necessities'. Such changes will not be painless.
(...)But asking whether such changes are 'wise' or 'desirable' misses
the essential point that they are largely not a matter of choice; they
are the unavoidable product of the technological advance intrinsic to
Metaman. »
« L'espèce humaine, figée en homo sapiens, entrera à nouveau dans une
phase de transformation radicale, et s'appliquera à elle-même les
méthodes les plus complexes de sélection artificielle et
d'entraînement psycho-physique. (…) L'homme s'efforcera de commander à
ses propres sentiments, d'élever ses instincts à la hauteur du
conscient et de les rendre transparents, de faire pénétrer sa volonté
dans les replis de l'inconscient et, par-là, il se haussera à un
niveau plus élevé, il créera un type biologique supérieur ou, si vous
voulez, un surhomme. »
Littérature et Révolution, 1924
« Il y aura des gens implantés, hybridés, et ceux-ci domineront le
monde. Les autres qui ne le seront pas, ne seront pas plus utiles que
nos vaches actuelles gardées au pré.»
Kevin Warwick Au fait, mai
2014
« La technologie risque de se retourner contre nous. Sauf si nous
fusionnons avec elle. Ceux qui décideront de rester humains et
refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils
constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur»
Kevin Warwick Libération, 12
mai 2002
James Watson, co-découvreur avec Francis Crick de la structure de l'ADN. Prix Nobel 1962.
« Il faudra que certains aient le courage d'intervenir sur la lignée germinale sans être sûr du résultat. De plus, et personne n'ose le dire, si nous pouvions créer des êtres humains meilleurs grâce à l'addition de gènes (provenant de plantes ou d'animaux), pourquoi s'en priver ? Quel est le problème ? ».
Courrier International 21 décembre 2000. Propos prononcés lors du symposium de 1998 à UCLA sur la thérapie germinale (c'est à dire la modification génétique d'humains).
« Quand la première fécondation in vitro a eu lieu en 1978, j'ai compris que ça n'était plus qu'une question de temps avant le clonage d'animaux et aussi d'humains [...] Il faut toutefois se souvenir que le clonage n'est pas comparable à la bombe atomique. La seule personne qui sera affectée par le clonage sera le clone lui-même » Libération 14 mars 1997. Bien sûr une société où un enfant serait cloné n'affecterait pas que l'enfant, mais bien toute la société.
« Pour le moment on n'a pas le droit de fabriquer des humains
en leur rajoutant des gènes, ce qui est très dommage mais c'est comme
ça. On est très coincés en recherche médicale. Par contre on peut construire des souris » [le verbe
est assumé].
« Si un jour on montre qu'en rajoutant un gène ou deux dans une
région qui soit neutre, on peut dire à une femme : « Cet enfant il ne
fera probablement pas de cancer » et il n'y aura aucun effet négatif
... mais je ne suis pas sûr que les gens ne diront pas oui. Je ne suis
pas sûr qu'une fois que les manips seront faites et seront bien
faîtes, on ne pourra pas de façon prudente, et alors ca ouvrira la
porte à ... » [oui les phrases ne sont pas finies pour ne pas dire
l'indicible]
« On va prolonger les gens mais ils vont être de plus en plus
angoissés parce qu'ils vont trouver cela impensable »
« Je n'ai pas peur de ce qui se prépare parce que je pense que les
humains sont capables de faire la Joconde et ils sont capables de
mettre des barbelés et de gazer les gens. Il y a toutes ces
stratégies. On sera toujours dans cette terrible ambiguïté des
capacités illimitées du cerveau ».
Jean-Claude Weill Conversation scientifique avec Etienne Klein
France Culture 5 mars 2016.
Le même avait participé à une conférence intitulée "L'homme
transgénique : des possibilités infinies" organisée par l'Université
de Tous Les Savoirs à l'Université Paris V en 2009. Nous avions
distribué un tract que nous tenons à votre disposition. Il se trouve
que cette conférence était filmée par Envoyé Spécial. Leur commentaire
a été suffisamment malhonnête pour ne pas mériter d'être plus cité.
Robert Winston, professeur en Etudes sur la Fertilité au Imperial College (Londres)
« Il est difficile d'argumenter qu'il y ait quoi que ce soit de mauvais à produire [!] un clone humain. Il y a, après tout, environ 25 000 clones humains au Royaume-Uni, qui vivent des vies parfaitement normales. Ce sont des jumeaux. » With this designer baby we open the door to a scientific nightmare15 décembre 2001 (Reuters, Londres).
Texte anglais : «In itself, it is difficult to argue that there is anything wrong with producing a human clone. There are, after all, some 25,000 human clones in the UK living perfectly normal lives - they are identical twins. »
Richard Horton, éditeur de The Lancet
«Il y a un grand potentiel d'investissement dans la recherche anglaise qui pourrait venir des industries de technologie alimentaire et toute préoccupation sur la sécurité pourrait mettre en danger cet investissement gigantesque. Je peux donc comprendre que les scientifiques soient inquiets de mettre en danger cet investissement. »
Texte anglais : « There is a great deal of potential research investment in the UK that could come from food technology industries, and any concerns about the safety of these foods could jeopardise this huge investment. So I can understand why scientists would be very anxious about jeopardising that investment.? » (Channel 4 News, Friday 15 October 1999)