Études portant sur l'agriculture biologique ou biodynamique
- Novembre 2020. Une étude parue dans Science Advances prouve que la diversification agricole favorise les services écosystémiques multiples sans compromettre le rendement.
- août 2020. Une note d'analyse de France Stratégie sur les performances économiques et environnementales de l'agroécologie. Cette note est très bien résumée ici. Les auteurs comparent plusieurs types d'agroécologie et constatent que d'après « leur revue de littérature [...] les exploitations agroécologiques, l'AB en particulier, sont en général plus rentables que les exploitations conventionnelles, alors que leurs exigences environnementales sont élevées.[...] Parce que les exploitations bio réalisent des économies sur les charges en intrants (engrais, produits phytosanitaires) et que les prix des produits bio sont plus élevés. À quoi s'ajoutent des prix moins volatils et une plus grande diversité de productions, assurant dans leur ensemble des rendements plus stables sur le temps long. En 2016 l'excédent brut d'exploitation (EBE) des exploitations conventionnelles en viande bovine était de 3 euros par hectare contre 180 euros en bio. Plus généralement la littérature scientifique montre que le gain de marge directe en AB, quoique très variable selon les productions, est en moyenne de 103 %.». Par contre, en grandes cultures par exemple, les montants totaux d'aides à l'hectare sont plus importants pour les référentiels MAEC systèmes que pour le référentiel AB. Autrement dit : c'est la production moins exigeante du point de vue environnemental qui reçoit plus.
- 8 février 2019. Une étude allemande faite en Suisse [Skinner19] par Skinner (FiBL) compare l'émission de gaz à effets de serre (CH4 et N20) selon quatre type de culture biologique, biodynamique, conventionnelle avec fertilisants chimiques, conventionnelle avec fumier. «Cette étude montre que les systèmes de fermage biologiques [ou biodynamiques] peuvent être une mesure viable contribuant à un adoucissement des effets des gaz à effets de serre dans le secteur agricole.»
- novembre 2017. Une étude intitulée "Stratégies pour nourrir le monde de façon plus durable avec l'agriculture biologique". Cette étude présuppose d'inciter des populations à changer leur régime alimentaire. [Muller et al.]
- 27 octobre 2017. Une méta-étude réalisée par des chercheurs d'universités danoise, suédoise, polonaise et française, basée sur 280 travaux internationaux et compare les effets sur la santé de l'alimentation bio par rapport à une alimentation conventionnelle.es conclusions sont que les mangeurs d'aliments bio ont moins d'eczéma, d'hypertension, moins d'obésité et de maladies chroniques, un développement neurologique moins perturbé et moins d'antibiorésistance.
- Février 2016 L'étude [Reganold16] examine les performances des fermes en agriculture biologique à la lumière de quatre mesures clé de la soutenabilité : la productivité, l'impact environnemental, la viabilié économique et le bien-être social.Les systèmes de fermage biologiques ont de moindre rendemens comparé avec l'agriculture conventionnelle [dont plusieurs coûts sont externalisés et donc invisibles ici]. Cependant, the sont plus profitables et repsectueux de l'environnement, et fournissent des aliments d'une qualité nutritionnelle égale ou supérieure qui contiennnt moins (ou pas du tout) de résidus de pesticides comparé avec le fermage [farming] conventionnel. De plus, des évidence initiales indiquent que les systèmes d'agriculture biologique fournissent de plus grand services écosystémiques et des bénéfices sociaux.
- Novembre 2010. Une étude "How much land is needed for global food production under scenarios of dietary changes and livestock productivity increases in 2030?" (De quelle surface agricole a-t-on besoin pour une production d'alimentation globale selon des scénarios de changement de régime alimentaire et accroissement de la productivité du bétail en 2030 ?) [Wirsenius10].
- 10 juillet 2007. Une étude de chercheurs de l'Université de Ann
Arbor (Université du Michigan EUA) montre que l'agriculture
biologique peut permettre jusqu'à trois fois plus de production dans
une ferme individuelle d'un pays en voie de développement que des
méthodes peu intensives sur la même terre.
Les chercheurs ont montré que, dans les pays développés, les rendements sont à peu près égaux entre fermes biologique et conventionnelle (comprendre chimique). [Perfecto2007]. - 3-5 mai 2007 : rapport de la FAO qui montre que l'agriculture
biologique possède un certain nombre de potentialités bien
supérieures à celles des cultures conventionnelles tout en ayant capacité à assurer une alimentation suffisante pour l'ensemble de la population mondiale (ce qui fait tomber l'un des arguments les plus solidement ancrés dans le discours des partisants d'une agriculture intensive ...). [FAO2007]. - 19 janvier 2004 L'agriculture bio consomme moins d'énergie et
résiste mieux aux aléas du temps.
L'agriculture biologique consomme 30 % d'énergie en moins, avec moins d'eau et pas de pesticides. C'est le résultat d'une étude de la Cornell University de New York, qui a examiné pendant 22 ans les deux modes de culture pour le mais et le soja. Durant les années de sécheresse, de 1988 à 1998, les rendements de mais en biologique étaient supérieurs de 22 % à ceux du système conventionnel (comprendre chimique). Cette étude est une publication du Rodale Institute Farming Systems Trial. [Cornell05] ou une page locale - 31 mai 2002 Sur une très longue durée (21 ans), l'étude DOK compare agriculture conventionelle (aussi appelée chimique), biologique et biodynamique. Elle montre que l'agriculture biologique consomme 34 à 53 % d’engrais et d’énergie fossile en moins et 97 % de produits phytosanitaires en moins. Son rendement atteint 80 % de celui de l'agriculture conventionelle (en moyenne sur plusieurs plantes : pommes de terre, trèfle, maïs, ...) avec des coûts nettement moindre (pas d'intrants !). La rentabilité de l'agriculture biologique est finalement meilleure que celle de l'agriculture conventionelle sur une longue durée. L'activité de la terre est, dans l’ordre croissant : agriculture conventionnelle sans fumier, conventionnelle avec fumier, biologique, bio-dynamique.[Frick2002].
Références :
[Cornell05] http://www.news.cornell.edu/stories/July05/organic.farm.vs.other.ssl.html[Frick2002] http://www.fibl.net/francais/fibl/pdf/rapport-activite-2002-science.pdf. Cf. aussi leur compte rendu d'activité pour 2002. Impressionant !
[Muller et al] Strategies for feeding the world more sustainably with organic agriculture Adrian Muller et al. Nature Communications volume 8, Article number: 1290 (2017)
[Perfecto2007] I. Perfecto, C. Bagdley et al. http://www.snre.umich.edu/news/details.php?id=1774
[FAO2007] Rapport de la FAO consultable localement.
[Reganold16] John P. Reganold and Jonathan M. Wachter, Organic agriculture in the twenty-first century, Nature Plants Vol 2, February 2016 DOI: 10.1038/NPLANTS.2015.22
[Skinner19] C. Skinner et al. The impact of long-term organic farming on soil-derived greenhouse gas emissions Scientific RepoRts (2019) 9:1702 https://doi.org/10.1038/s41598-018-38207-w
[Wirsenius10] How much land is needed for global food production under scenarios of dietary changes and livestock productivity increases in 2030? consultable également sur le site de la FAO.
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