Ni dans mon assiette ni dans les champs
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Notre association lance une grande campagne d’affichage pour
inciter nos parlementaires à voter une loi qui garantisse notre
droit et notre liberté à produire et à consommer
sans OGM. Les délais sont très courts : la
présentation du projet de loi au Sénat aura lieu
à partir du 5 février et à
l’Assemblée nationale en avril ! Le gouvernement ayant
supprimé l'urgence, elle sera représentée devant
le Sénat ainsi que devant l'Assemblée Nationale.
L’affiche se décline en deux formats : 40 cm / 60 cm et
A4. Nous souhaitons qu’elle soit massivement présente
dans l’espace public afin que le plus grand nombre possible de
citoyens s’approprient le message, le revendiquent et le
diffusent.
Plus de 80% des français ne veulent pas d’OGM dans les
champs et dans leurs assiettes : il est temps que nos élus
entendent ce refus et le traduisent dans leur positionnement au
Sénat et à l’Assemblée nationale.
Pour les en convaincre, il est absolument indispensable qu’une
majorité de ces 80% de citoyens s’implique en signant les
pétitions et courriers proposés sur ce site.
Cette campagne est cofinancée par la Fondation Terre Humaine et
OGM Dangers : les affiches sont disponibles gratuitement dans les
réseaux anti-OGM et Biocoop (liste des magasins sur
www.biocoop.fr). En échange, nous vous demandons de faire le
maximum pour les rendre visibles et durables : à vous
d’impliquer ceux qui les prendront en dépôt afin
qu’ils tiennent à disposition la version papier des
pétitions pour le grand nombre de personnes qui n’ont pas
accès à Internet (pétitions de http://www.stop-ogm.org
et/ou de http://www.ogm-jedisnon.org
accessibles sur notre site).
Des affichages sauvages ont peu d'espoir de rester longtemps. Ils
seront donc contre-productifs et gâcheront du papier et de
l'énergie.
Nous vous encourageons également à
télécharger l’affiche et à la diffuser par
mail.
AFFICHE MODE D’EMPLOI
Vous pouvez…
- me multiplier en me téléchargeant sur le site ogmdangers.org ;
- vous engager à me faire connaître, dupliquer et afficher en chaîne… ;
- impliquer vos enfants, vos parents, vos collègues, vos amis… ;
- m’orner vers le bas d’une inscription « à signer » en rouge ;
- me coller sur la fenêtre ou la porte de votre domicile ;
- me coller sur un carton pour me fixer sur le balcon ;
- me proposer aux habitants de l’immeuble et me coller dans le hall ;
- si vous êtes agriculteurs, me fixer sur vos clôtures en bordure de route ;
- me fixer sur la vitre arrière de la voiture ;
- m’agrafer sur une tige en bois pour faire un drapeau ;
- m’attacher à une ficelle pour faire un fanion pour le vélo ou une guirlande… ;
- me plastifier pour me rendre durable… ;
- me proposer aux restos du coin, aux stands sur le marché,
à l’épicerie, la librairie et
autres commerces… ; - sensibiliser la mairie et autres institutions, l’école des enfants, la crèche, la bibliothèque, la médiathèque… ;
- contacter les associations culturelles, sportives… me fixer sur les panneaux associatifs (et pas n'importe où) ;
- privilégier l’affichage à proximité de
la permanence de votre député !
et laisser cours à votre imagination et à votre motivation pour m’inventer des usages inédits !
De nombreux arguments peuvent être objectés à ce projet de loi. Vous aurez des exemples des enjeux éthiques, politiques, juridiques, économiques, agricoles, ... sur notre site. D'autres peuvent être trouvés sur http://www.stop-ogm.org, les sites de Greenpeace, ...
Pour faire court et vous convaincre qu'il est urgent d'agir contre ce projet de loi, nous nous limiterons à quelques arguments.
Il a été prouvé des contaminations pour du colza à 26 km (source étude DEFRA de 2003 commandée par le gouvernement anglais [Ramsay]). Si l'on veut protéger la liberté de produire et consommer sans OGM, il faudrait donc des distances supérieures à 26 km pour le colza. La distance doit de plus être fixée dans la loi et non dans un décret d'application qui a moins de poids.
Le projet de loi n'institue d'indemnisation que pour une pollution la même année. Or des semences de colza peuvent repousser 10 à 15 ans après. Le projet de loi n'institue d'indemnisation que pour des contaminations supérieures à 0,9%. Or le cahier des charges des agriculteurs bio exige zéro. La loi prévoit donc qu'ils seront pollués, mais non indemnisés. En clair, il s'agit d'un principe pollué payeur ! De plus, l'indemnisation est plafonnée, instituant donc un intérêt à polluer pour les gros ... De plus, le fonds d'indemnisation sera approvisionné par une taxe, basée sur la surface d'OGM cultivée, payée par les cultivateurs d'OGM. Cela n'est pourtant pas une taxe pollueur-payeur car cette taxe ne dépend pas des pollutions engendrées, mais de la surface cultivée. Autrement dit c'est un droit à polluer. Le fonds d'indemnisation aura le choix entre ne pas indemniser, et faire appel à l'Etat. Ce sera donc soit l'Etat soit les pollués qui financeront la généralisation des pollutions ...
Il faut d'ailleurs remarquer que les négociateurs du Grenelle qui l'ont encensé ont discuté avec les semenciers d'un "principe pollueur-payeur" (cf. la page du Grenelle où est dit qu'il y avait eu consensus sur ce principe en page 5). Mais les rapporteurs de la commission OGM ont mis une note de bas de page relativisant : « Note rapporteurs : il s’agit plus généralement du principe de responsabilité » (cf. la page du rapport des rapporteurs sur les OGM en particulier le bas de la page 3). Et finalement, c'est un principe pollué payeur ...
Références :
[Ramsay] Gavin Ramsay et al. Quantifying landscape-scale gene flow in oilseed rape. Final report of DEFRA. Projet RG0216. DEFRA, London (2003) (ministère anglais de l'agriculture : très pro-OGM)